Graphe burn-down
De quoi s'agit-il?
L'équipe affiche en grand format, sur un des murs de son local, un graphe représentant la quantité de travail restant à effectuer (sur l'axe vertical) rapportée au temps (sur l'axe horizontal). C'est un "radiateur d'information".
Ce graphe peut concerner l'itération en cours ("iteration burndown") ou plus couramment l'ensemble du projet ("product burndown").
On l'appelle également...
Claude Aubry, expert Scrum, a proposé la francisation "beurdone"; elle est restée quelque peu marginale.
Quels bénéfices en attendre?
En rendant non seulement visible mais indéniable la situation réelle de l'itération ou du projet par rapport au planning initialement prévu, cette pratique oblige l'équipe à confronter les difficultés plus rapidement.
(Corollairement, pour être efficace ce graphe doit être affiché dans un format assez grand et dans un endroit où il suscite des discussions; on évitera de le placer à l'écart dans un couloir, au format A4...)
Origines
Cette pratique est décrite pour la première fois par Ken Schwaber sur son site "Control Chaos" (2000)
Elle devient populaire dans la communauté Scrum à partir de 2002
Diverses alternatives sont ensuite proposées, sans toutefois détrôner le "burn down" comme choix le plus simple, telles que le "burnup" (on inverse l'axe des Y) ou le plus sophistiqué "Cumulative Flow Diagram", à partir de 2003